École et cinéma est un dispositif national d’éducation artistique au cinéma, soutenu par le CNC, le Ministère de la culture et le Ministère de l’Éducation nationale. L’objectif de ce dispositif est de constituer aux élèves les bases d’une culture cinématographique grâce au travail pédagogique d'accompagnement conduit par les enseignants et les partenaires culturels.
Le dispositif dans le Doubs
École et cinéma est un dispositif national d’éducation artistique au cinéma, soutenu à la fois par le CNC, le Ministère de la culture et le Ministère de l’Éducation nationale. Mis en œuvre au niveau national par l’association L'Archipel des lucioles, il a pour but de faire découvrir aux enfants d’école élémentaire le cinéma en tant qu’art.
Il est coordonné dans le Doubs par l’Inspection académique et le Centre Image.
Sur la base du volontariat, les enseignants s’engagent dans un parcours de trois films à découvrir en salle de cinéma avec leurs élèves au cours de l’année scolaire, au tarif de 2.50€ par séance par élève. Des documents pédagogiques sont mis à leur disposition pour accompagner ces séances.
Vous pouvez retrouver le cahier des charges national de tous les dispositifs sur la page Ma Classe au cinéma du site du CNC.
Pour toute question, contactez Claire Guéret : claire.gueret@centre-image.org
Programmation 2022-2023
Les Pionniers du cinéma
Le 28 décembre 1895 a lieu la première séance du Cinématographe Lumière. On y découvre un train arrivant en gare, une sortie d’usine, des images de pays lointains. Des vues d’à peine une minute, muettes et en noir et blanc ; le monde projeté sur grand écran. Puis très vite, les films deviennent plus longs, on les accompagne avec de la musique, on y met de la couleur. C’est le temps des départs sur la lune, des dinosaures apprivoisés et des attaques de train par des bandits. Premières fictions, premiers trucages, premiers dessins animés, premiers westerns : Les Pionniers du cinéma ouvrent à tous les possibles. En 13 films, le programme raconte leur histoire, nous emmène à leur rencontre, nous invite à la découverte de ces premières fois.
Ernest et Célestine
Les souris vivent dans une cité souterraine, tandis que la surface est habitée par les ours. Les deux peuples se détestent. Chez les souris, La Grise, gardienne de l’orphelinat, terrifie les enfants avec l’histoire du grand méchant ours, mais une petite souris appelée Célestine n’y croit pas. Elle ne veut pas non plus devenir dentiste comme c’est la coutume chez les rongeurs et préfère dessiner. Pourtant, elle est bien obligée, comme ses camarades, de faire la récolte des dents de lait que les oursons laissent sous leurs oreillers et se retrouve en mission dans la ville des ours. C’est là qu’elle est aperçue et poursuivie. Elle atterrit alors dans une poubelle et reste enfermée toute une nuit. Le lendemain, un ours, Ernest, se réveille affamé, et, s’apercevant qu’il n’a plus rien à manger, quitte sa maison pour aller gagner son pain en faisant l’homme-orchestre. Les policiers-ours lui confisquent ses instruments. Il a alors si faim qu’il se résout à faire les poubelles, et découvre Célestine, qu’il s’apprête à manger, mais Célestine ne se laisse pas faire et lui montre comment se glisser par le soupirail de la confiserie Le Roi du sucre.
Avec une seule dent dans son sac, Célestine provoque la colère du chef dentiste qui la renvoie avec l’interdiction de revenir avant d’avoir rapporté pas moins de cinquante dents. De retour à la surface, la souris tombe sur Ernest, qui, surpris par le patron de la confiserie, est embarqué par la police. Célestine saute dans le fourgon et le libère. En échange, Ernest l’aide à dévaliser La Dent dure et à porter l’énorme sac de dents jusqu’à la clinique dentaire. Le chef dentiste n’en croit pas ses yeux, mais le triomphe de Célestine tourne court car Ernest s’est endormi dans l’orphelinat. C’est la panique ! Tous deux s’enfuient et parviennent à semer la police des rongeurs. Enfin chez lui, Ernest refuse d’abord d’héberger Célestine, puis peu à peu l’ours et la souris deviennent amis. L’hiver se passe paisiblement mais au printemps, quand la neige fait place à la pluie, les deux polices ne tardent pas à retrouver leurs traces. Ernest et Célestine sont jugés coupables des pires crimes et par dessus tout de faire peur aux honnêtes gens. Lors du procès, un incendie se déclare dans le tribunal. Ernest et Célestine montrent alors un grand courage pour sauver les juges qui ne savent comment les remercier. Les deux amis n’ont alors qu’une seule idée : se retrouver et surtout ne jamais plus se quitter.
La Prisonnière du désert
Trois ans après la guerre de Sécession, Ethan Edwards revient auprès des siens. Son frère, Aaron, sa belle-soeur, Martha, ses nièces, Lucy et Debbie et son neveu, Ben, vivent dans un ranch implanté dans un désert. Martin Pawley, trouvé par Ethan, après le massacre de sa famille par les Indiens, partage leurs destinées. Après des années de séparation, l’amour entre Martha et Ethan reste entier. Le lendemain de la venue d’Ethan, les Texas Rangers de Clayton (militaire et révérend) passent prendre Aaron pour récupérer du bétail volé chez les Jorgensen. Ethan et Martin le remplacent.
Quand ils reviennent, la ferme se consume. Aaron, Martha et Ben ont été tués, les deux filles ravies par leurs agresseurs : des Comanches aux ordres de Scar. Le groupe abusé ne perd pas de temps pour rattraper Lucy et Debbie. La mâchoire guerrière des Comanches se referme sur lui. Il en réchappe et n’insiste pas. Ethan continue, flanqué de Martin et de Brad Jorgensen (fiancé de Lucy). Ethan enterre Lucy trouvée morte dans un canyon. Éperdu de douleur Brad s’offre aux balles des Comanches. Plus le temps passe, plus Debbie se mue en une femme indienne pour Scar, et plus Ethan rumine ses intentions criminelles pour sa nièce.
Après deux années de chasse infructueuse Ethan et Martin regagnent le corral des Jorgensen. Pour le plus grand dépit de Laurie (fiancée de Martin), ils repartent le lendemain. Une lettre en souffrance d’un certain Futterman les relance sur la piste de Debbie. Une longue errance recommence, racontée par Martin qui écrit à Laurie. Jusqu’au jour où un vieux Mexicain les conduit sous la tente de Scar où se trouve Debbie. Le lendemain la jeune fille accourt les prévenir. Ethan sort son arme, Martin couvre Debbie, quand jaillissent les Comanches. Fuite.
Le mariage de Laurie Jorgensen (lassée d’attendre) et de Charly (son soupirant) est interrompu par l’arrivée surprise des deux searchers. Il l’est aussi par un jeune lieutenant venu chercher du renfort pour capturer Scar qui campe dans la région. Martin tente seul la prise de Debbie. Il tue Scar qui les surprend. Ethan surgit et ramène sa nièce vivante chez les Jorgensen. Il repart seul dans le désert.
L'Etrange Noël de M. Jack
Le film démarre au pied d’une série d’arbres représentant les différentes fêtes annuelles du calendrier. Un long travelling avant nous plonge au cœur de la thématique d’Halloween, en chanson. Y défilent un épouvantail à tête de citrouille (c’est Jack), les habitant·es grimaçant·es de la ville d’Halloween-Town, ainsi que des motifs visuels associés au macabre et à l’horreur. La petite communauté se félicite de la fête qui vient d’être célébrée et qui fut cette année encore une réussite. La ville est terne, grise, marron, les bâtiments pointus. Jack, notre héros, apparaît débarrassé de son costume d’épouvantail, sous les applaudissements. Il délaisse la liesse générale et s’en va chanter sa mélancolie dans les allées du cimetière. Accompagné de son chien Zéro, il exprime son désarroi de ne plus rien éprouver. Tapie dans l’ombre, Sally l’observe, pleine d’empathie – et d’amour. Elle est la créature fabriquée de toutes pièces par le Dr Finkelstein, qui la tient captive et à qui elle joue des tours pour échapper à son emprise.
Au petit matin, Jack, qui a marché toute la nuit au cœur de la forêt, se fait happer au creux d’un sapin, tel Alice tombant au pays des merveilles. Il atterrit dans la neige, au pied de Christmas-Town. La ville chaleureuse qu’il découvre, pleine de couleurs, de lutins souriants, de jouets et de lumières, l’éblouit et le fascine. Il retrouve l’entrain qui lui faisait défaut. Pendant ce temps, Halloween-Town est sous le choc de la disparition de son héros. On part à sa recherche. Jack fait son grand retour et partage sa fabuleuse expérience. Il va désormais chercher à comprendre Noël de manière scientifique : il y a bien une explication logique à cette fête étrange ! L’ambition de Jack frôle la démesure. Il décide que cette année, ce sont eux, gens d’Halloween-Town, qui prépareront Noël.
Il requiert l’aide des villageois·es pour fabriquer des jouets. Il envoie Am, Stram et Gram, les trois garnements à la botte du maléfique Oogie Boogie, kidnapper le père Noël – qu’il a rebaptisé Perce-Oreilles. Tout ce qui a trait à Noël est revisité au prisme macabre d’Halloween. La ville s’affaire, en chantant, aux tâches confiées par Jack. Sally est la seule qui résiste à l’idée de se réapproprier Noël et craint que les choses tournent mal. Le Perce-Oreilles kidnappé, Jack peut prendre sa place, emmitouflé dans un costume cousu spécialement par Sally. Le Perce-Oreilles est emmené par Am, Stram, Gram chez Oogie Boogie, qui le torture.
La nuit du réveillon de Noël, Jack s’installe sur son traîneau, prêt à décoller. Mais Sally diffuse un brouillard sur la ville afin d’empêcher leur départ. C’est sans compter sur Zéro, dont la truffe rouge luisante, servant de phare pour éclairer la route, permet à l’équipage de s’envoler. Sally est gagnée par la gravité du danger qu’elle pressent. Arrivé dans le Monde Réel, Jack entame la distribution des cadeaux dans chaque foyer. Malheureusement, les jouets effraient les enfants, quand ils ne les attaquent pas. C’est bien normal puisqu’ils ont été assemblés par des spécialistes d’Halloween et du fameux « trick or treat ». Les familles se barricadent, la police se lance à ses trousses, mais Jack reste persuadé qu’il honore Noël sur son passage. L’armée est à sa poursuite. Un boulet de canon finit par atteindre le traîneau, qui explose en vol. Retombé au sol tel un ange funeste, Jack ouvre enfin les yeux : rien ne s’est passé comme prévu. Il oscille entre la joie d’avoir retrouvé son âme d’enfant lors de cette soirée et son incompréhension face aux réactions des habitants. Il comprend qu’il doit rentrer chez lui afin de sauver Noël et le Perce-Oreilles qui s’apprête, au côté de Sally, à être envoyé six pieds sous terre par Oogie Boogie. Jack arrive à temps et, à l’issue d’un face-à-face musical haut en couleur, parvient à exterminer le monstre. Il rend sa liberté au père Noël, qui repart sauver la fête de Noël. Libérée, Sally chante à son tour son désespoir dans le cimetière, dans une séquence miroir à celle de la complainte de Jack. Jack la rejoint. Ils s’avouent leurs sentiments et s’enlacent, sous l’œil bienveillant de Zéro et de la lune.
Azur et Asmar
Il y a bien longtemps, quelque part dans l’Europe du Moyen Âge, deux bébés sont bercés par Jenane, une femme d’origine maghrébine. Azur, le blond aux yeux bleus, est le fils du châtelain qui emploie Jenane comme nourrice. Asmar, le brun aux yeux noirs, est le fils de Jenane.
Ils passent une enfance heureuse dans le même manoir, se battent et s’aiment comme des frères et tombent ensemble sous le charme d’une légende que leur conte inlassablement Jenane. Il y est question d’une « fée des djinns », retenue captive dans une cage de cristal au-delà des mers, attendant désespérément le prince qui l’épousera après l’avoir délivrée. Mais le père d’Azur, un homme dur et impitoyable, renvoie brutalement Jenane et Asmar dans leur pays.
Azur est maintenant un beau jeune homme. Il embarque vers les terres magiques du conte de son enfance. Il rencontre Crapoux, un émigré laid, aigri et voleur, qui lui propose de le guider. En ville, Azur retrouve Jenane, devenue la veuve d’un riche marchand. Et Asmar, qui a l’élégance et la noblesse d’un prince arabe. Chacun des deux frères de lait ambitionne toujours d’épouser la fée des djinns. Jenane décide qu’ils feront route ensemble jusqu’au pied des montagnes et qu’ils tenteront alors leur chance séparément.
Pour préparer l’expédition, Azur rencontre le sage Yadoa, puis une jeune princesse érudite. Muni de clés magiques, il part en compagnie de Crapoux et d’Asmar. Leur chemin est jalonné d’embûches diverses. Poursuivis par des voleurs, il leur faut également déjouer les pièges d’une bande de marchands d’esclaves, puis affronter la série d’obstacles réservée à tout prétendant à la main de la fée. Au terme du voyage, chacun trouvera la fée de ses rêves. Mais ce que les deux garçons découvriront de plus important, c’est l’harmonie et la complémentarité.
Wadjda
Quelque part à Riyad, en Arabie saoudite, Wadjda est une jeune écolière pas vraiment comme les autres. Vêtue d’un jean et de baskets, écoutant de la musique dans sa chambre où elle fabrique des bracelets, Wadjda détonne dans cet environnement très conservateur. D’ailleurs, Mme Hessa, la sévère directrice de l’école, est toujours sur son dos.
Wadjda vit seule avec sa mère. Son père n’apparaît que par intermittence, trop occupé à trouver une seconde épouse susceptible de lui donner un fils. La mère de Wadjda vit mal cette situation, tout comme elle se dit épuisée par son quotidien : contrainte de faire quotidiennement trois heures de route pour aller travailler, elle met souvent en retard son chauffeur qui la rabroue à chaque fois.
Wadjda peut compter sur l’amitié d’Abdallah, un garçon de son âge qui colle des affiches pour la campagne électorale de son oncle. Wadjda voudrait pouvoir faire du vélo comme Abdallah bien que ce ne soit pas autorisé pour les filles en Arabie saoudite. Mais Wadjda n’a que faire des règles : elle repère un vélo dans un magasin et se fixe comme objectif de l’acheter une fois qu’elle aura réuni la somme nécessaire.
Après avoir vendu des bracelets à ses camarades, s’être fait rémunérer pour passer en douce une lettre d’amour, Wadjda décide de participer au concours de récitation du Coran qu’organise son école. Le premier prix lui permettrait de s’acheter le vélo de ses rêves. Ignorant tout de l’objectif de Wadjda, Mme Hessa croit avec satisfaction que Wadjda est rentrée dans le rang et qu’il lui tient à cœur de réussir le concours.
Pour Wadjda, l’apprentissage se relève plus fastidieux que prévu car elle connaît mal le Coran et ne sait pas psalmodier, à la différence de ses camarades. Elle doit en plus composer avec les problèmes que rencontre sa mère, tant dans son mariage que dans sa vie professionnelle. Elle ne peut ignorer que, dans son pays, la vie est très compliquée pour les filles, entre le mariage forcé d’une de ses camarades et le manque criant d’autonomie de sa mère. Même si Abdallah est toujours à ses côtés pour l’aider, Wadjda comprend qu’elle ne peut compter que sur elle-même.
Mais ses efforts finissent par payer : à force d’apprendre, Wadjda connaît désormais très bien le livre sacré et sa mère lui apprend même comment psalmodier. Le jour du concours arrive : Wadjda réussit d’abord l’épreuve des questions puis psalmodie si bien une sourate que la directrice en est impressionnée. Wadjda remporte finalement le concours mais commet l’erreur de dire qu’elle compte utiliser l’argent pour l’achat d’un vélo. Choquée par son effronterie, Mme Hessa la contraint à donner cet argent à une œuvre de bienfaisance.
Déçue, Wadjda rentre chez elle sans argent. Bien qu’Abdallah lui propose de lui donner son vélo, elle demeure inconsolable. Mais sa mère lui a réservé une belle surprise : l’argent qu’elle avait prévu de dépenser pour elle dans l’espoir de rester la seule épouse de son mari a finalement servi à l’achat du vélo. Wadjda est aux anges et remercie sa mère. Avec Abdallah, elle parcourt désormais la ville à bord de son vélo flambant neuf, pédalant vers l’horizon.
Période de passage des films :
Les Pionniers du cinéma : du 27/11/23 au 26/01/24
Ernest et Célestine : du 11/12/23 au 02/02/24
La Prisonnière du désert : du 08/01/24 au 15/03/24
L’Etrange Noel de M. Jack : du 22/01/24 au 29/03/24
Azur et Asmar : du 11/03/24 au 17/05/24
Wadjda : du 29/04/24 au 14/06/24
Ces dates sont des périodes informatives. Certains cinémas ont des périodes de projection plus réduites.
Pour toute question, contactez Claire Guéret : claire.gueret@centre-image.org.
Inscriptions
Les inscriptions à Ecole et cinéma pour l'année 2023-2024 seront ouvertes du lundi 4 septembre au dimanche 1er octobre 2023 inclus.
Elles se font désormais via la plateforme de l'Education nationale ADAGE.
Vous trouverez ci-dessous un document indiquant la marche à suivre pour vous inscrire.
Merci de remplir des inscriptions différentes si les classes d'une même école désirent s'inscrire pour des films différents.
Ressources pédagogiques
NANOUK. On y trouve le cahier de notes (autrefois distribué en version papier pour les enseignants), un étoilement (qui propose des extraits vidéos reliés par des thèmes communs), la cinémalle (contenant l'affiche, des photogrammes et la première séquence du film) et un espace hors connexion (où l'on peut télécharger tous les éléments de Nanouk sur son ordinateur, pour pouvoir les visionner en classe sans soucis de wifi).
Site de la circonscription. On y trouve notamment des dossiers pédagogiques conçus spécialement pour les enseignants du département.
Les salles participantes
Mégarama Lumina
Audincourt
Stella
Baume-les-Dames
Cinéma Victor Hugo
Besançon
Mégarama Beaux arts
Besançon
Cinéma de Charmoille
Charmoille
Mégarama Ecole Valentin
École-Valentin
Ecran Mobile
Besançon
Le Foyer
Pont de Roide
Salle St-Michel
Maîche
Le Mont d'Or
Métabief
Eldorado
Ornans
L'Olympia
Pontarlier
Cinépax
Valdahon
L'Atalante
Morteau
Le Colisée
Montbéliard
Partenaires
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